I. Inégalités politiques et sociales2
Malgré les transformations socioculturelles de la société rwandaise dans les années 50, les inégalités politiques et sociales subsistaient à la veille de la « révolution » de 1959 comme nous le démontre L. Bragard :3
Les réformes belges
La domination Tutsi, liée à la structure politique et féodale, a pu se maintenir fort longtemps intacte.
Pressée de travailler au développement agricole, urbain, industriel, sanitaire et culturel du pays, les Gouvernements allemand et belge se sont gardés de détruire cette organisation si solide qui leur a permis de maintenir l’ordre et de toucher jusqu’au dernier individu pour en obtenir soit du travail, soit des impôts, soit encore pour faire collaborer à l’élévation de son niveau humain (…).
En vue de la démocratiser [la domination Tutsi], elle a d’abord supprimé certains droits inhumains et prévu la suppression de certains abus.
Le droit de vie ou de mort a été supprimé et celui des châtiments corporels réduit. L’indigène a, en principe, le droit de recourir aux tribunaux européens contre les injustices commises par les tribunaux indigènes.
L’Ubuhake (contrat de servage pastoral) a été aboli en certaines régions. Les corvées ont été supprimées, l’introduction de la monnaie a remplacé les paiements en nature.
Les conseils politiques ont été créés pour réduire l’autorité des chefs. Enfin, à l’échelon des conseils de sous-chefferies, des élections ont été organisées en 1956.
Tant dans un but économique que pour tenter de démocratiser un peu le système et d’aider le serf, l’administration belge a organisé - à titre expérimentale - des coopératives.
En principe aussi, l’enseignement est accessible à tous.
Cependant, les droits acquis, les traditions et l’astuce des Batutsi ont réduit beaucoup l’effet de ces mesures et parfois détourné celles-ci au profit des seigneurs.
Les élections aux conseils des sous-chefferies, notamment, n’ont rien changé à ceux-ci, les sous-chefs ayant exercé des pressions sur leurs serfs pour qu’ils élisent leurs créatures ».
Abus et déviations
L’auteur continue son article en nous présentant des « exemples » qui prouvent que la féodalité », en 1959, était « toujours effective et la situation du peuple toujours aussi intenable, malgré les améliorations apportées au régime par l’autorité tutélaire ».4
Pour étudier le « problème des Bahutus », la « Commission privée du Conseil général du Ruanda-Urundi » établit un rapport dont les exemples qui suivent « sont empruntés » selon L. Bragard : Jadis, le serf était taillable et corvéable à merci, mais ses prestations étant en nature, étaient nécessairement limitées. (…) Aujourd’hui, l’utilisation de l’argent (introduit par l’autorité tutélaire) est sans limites. On peut l’enlever entièrement (par des impôts, des amendes, des pressions) au Hutu qui, devant acheter, lui aussi, son nécessaire, peut être réduit à mourir de faim, tandis que son seigneur peut avoir des ambitions sans limites.
Le soutien moral accordé par
l’administration à l’autorité coutumière par
opportunité politique, a facilité
et favorisé parfois les injustices, car les chefs
et les maîtres fonciers
s’appuient sur certaines prescriptions de
l’administration ou le prestige du
contact avec celle-ci pour pressurer
Le maintien et l’augmentation
même du pouvoir accordé entre autre par le décret
de 1952, qui, par ailleurs,
établissait les conseils et les élections à
l’échelon des conseils de
sous-chefferies, a augmenté, d’autre part,
certains pouvoir de l’autorité
coutumière, notamment en matière économique ».5
Ubuhake (contrat de servage pastoral)
Selon L. Bragard, « sa
suppression a été une œuvre de libération de
grande ampleur et de profonde
répercussion sociale, mais surtout au plan
psychologique, car, en pratique,
elle a été fort contrecarrée ». Le constat est
celui-ci en 1959 :
Il reste de nombreuses
régions, principalement en Urundi, où il subsiste
toujours. Mais, même au
Rwanda, le servage pastoral n’as pas encore tout à
fait disparu. Notons que le
Mwami Mutara n’avait pas encore procédé au partage
prévu avec ses clients. De
plus, la suppression d’Ubuhake ne peut avoir plein
effet que si on procède
préalablement à une réforme du régime foncier sous
son double aspect agricole
et pastoral, car le client d’hier qui dispose
aujourd’hui de bétail en
propriété, ne sait où le faire paître, les
pâturages restant la propriété
exclusive du suzerain. C’est dire que, pour faire
paître ses vaches, il doit
nécessairement rester sous les liens de l’Ubuhake.
Il en va de même en matière
agricole : 80 à 90 % des terres sont toujours
aujourd’hui propriété des
seigneurs ».6
Monopole politique
Comme le
souligne L. Bragard, « les chiffres ci-dessous
démontrent bien le monopole
politique Tutsi » en 1959.
« L’administration
coutumière compte :
81 chefs Tutsi, un chef Hutu
nommé récemment.
1.050 sous-chefs Tutsi et 50
sous-chefs Hutu.
Conseil général du
Ruanda-Urundi : 12 Tutsis, 2 Hutus.
Conseil supérieur du Ruanda :
31 Tutsis, 2 Hutu nommés récemment.
Conseil supérieur du Burundi
: 28 Tutsis, 3 Hutu.
Conseils des territoires :
Rwanda : 9 territoires : 125
Tutsis, 30 Hutus.
Burundi : 8 territoires : 112
Tutsis, 26 Hutus.
Ce monopole se traduit aussi
dans l’administration européenne : commis,
infirmiers, moniteurs agricoles et
autres auxiliaires indigènes. Les chiffres pour
1956 étaient de 284 Tutsis pour
122 Hutus ».7
Monopole dans l’enseignement
L’auteur résume ainsi la
situation des inégalités en matière d’enseignement
:
Si les écoles primaires sont
accessibles à tous les enfants, sans distinction,
une discrimination s’établit
dans les années supérieures de l’école primaire,
où l’enfant hutu est
adroitement écarté sous les prétextes les plus
divers.
Ceci (…) explique le nombre
de plus en plus décroissant des enfants hutu
depuis déjà la cinquième (ou même,
dans certaines régions, la quatrième) primaire et
tout au long de l’école
secondaire. Et parler de l’incapacité en ce
domaine, ne tiendrait pas du tout
debout, car les cas abondent où des enfants tutsi,
généralement reconnus
incapables, poursuivent cependant leurs études
sans être nullement inquiétés.
Le critère suivi souvent en ce domaine reste
mystérieux ».8
Sur ce point, il semble que L. Bragard
n’avait pas été au
courant de la politique de la Belgique au Rwanda
depuis les années 1930 !
Laissons la parole à P. Dresse : « Le Gouvernement
belge, acquis désormais au
principe de l’administration indirecte, ne demande
qu’à maintenir l’hégémonie de
l’aristocratie hamite, dans toute la mesure où
cette situation sera compatible
avec le bien public. C’est le Ministre lui-même,
qui, dans son dernier rapport
à la Société des Nations (1938), a exprimé son
désir de
maintenir et de
consolider le cadre traditionnel de la classe
dirigeante des Batutsi, à cause
des grandes qualités de celle-ci, son indéniable
supériorité intellectuelle et
son potentiel de commandement ».9
C’est dans ce contexte
d’inégalités économiques, politiques et sociales
qu’interviendra la célèbre «
révolution de la majorité » des Bahutu en 1959.
Ainsi, nous comprenons mieux,
du moins en partie, les raisons qui
ont poussé la masse populaire à adhérer aux idéaux des leaders «révolutionnaires »
Hutu de l’époque. Et c’est cette même « adhésion »
massive aux idées «
révolutionnaires » qui a facilité le passage à
l’acte dans les violences
collectives qui ont entraîné la chute de la
monarchie.
II. La «
révolution
de la majorité » des Hutu en 1959
Dans son ouvrage « Rwanda
De la féodalité à la démocratie 1955
- 1962
», J.-P. Harroy,
Vice-Gouverneur Général du Ruanda-Urundi dès
1955 puis Résident en 1962, nous fait une
présentation générale des
événements qui ont entraîné le changement
politique dans les deux pays à la
veille des Indépendances. Plus particulièrement,
l’auteur s’intéresse au Rwanda
et présente les détails concernant les rivalités
politiques au sommet de la
monarchie : d’après le présent témoignage de J.-P.
Harroy, la mort du monarque
rwandais Mutara Rudahigwa, en juillet 1959, fut le
début d’une crise politique
qui se terminera par la fameuse « révolution » des
Hutu à la fin de la même
année.
Intéressons-nous en
particulier à l’entourage du roi Rudahigwa : à la
mort de ce dernier, la Cour
Royale se déchira entre « traditionalistes » et progressistes » au
sujet de la succession au trône. Ces dissensions
constituent une source
historique importante pour comprendre les racines
du conflit rwandais actuel
car, malgré l’émergence d’une élite des Hutu au
pouvoir à partir des années 60,
les différentes idéologies politiques de la
monarchie déchue n’ont pas disparu.
En effet, lors de
l’enterrement du roi Mutara Rudahigwa en juillet
1959, un personnage a retenu
l’attention de J.-P. Harroy et celui-ci nous
présente les détails de
l’événement :
Ceux qui ont assisté à cet
enterrement mouvementé ou en ont lu une relation,
se souviennent de ce qu’à
côté de ceux qui avaient officiellement à être
avec moi près de la fosse :
Kayihura, le résident, et, plus tard, Kayumba,
puis Ndahindurwa, s’agitait un
homme au visage dur, vêtu de sombre, et
brandissant une sacoche bourré de
papier. C’était François Rukeba, un ancien favori
- tueur- de Musinga, célèbre,
notamment, pour avoir parcouru à pied des
centaines de kilomètres pour aller
revoir son idole10en exil près d’Albertville. Il prétendait
détenir dans sa
serviette un testament de Musinga désignant comme
« son » successeur (Mutara
n’aynt jamais été un vrai Mwami traditionnel) son
fis Surubika. Rukeba gênait
tout le monde. Il me gênait car, le connaissant,
je le savais capable de tous
les tours pendables et le voyais provoquant un
incident au nom des
traditionalistes. Ces derniers, au contraire, - je
l’ignorais-, n’étaient pas moins mécontents et
même inquiets de la présence bien en vue de
cet intrus qui
pouvait, avec son Surubika, faire rater leur coup
« Ndahindurwa ».
Toujours est-il que Rukeba
sautillait et s’agitait autour de la tombe,
provoquant par des interjections
des remous de foule dont nous nous serions bien
passés. C’est lui qui força
finalement Kayihura puis Kayumba, à se rallier à
la désignation immédiate du
nouveau Mwami. Et comme il espérait faire sortir
le nom de son poulain de cette
désignation et que c’est un autre nom qui fut
révélé, on peut le ranger parmi
ceux, d’aucuns disent « dont moi. », qui firent
appeler ce 28 juillet 1959 une journée des dupes ».
Détail intéressant, un très important chef tutsi
du Burundi était présent à la
cérémonie et à l’issue de celle-ci il m’affirma
que Rukeba avait reçu beaucoup
d’encouragements (il n’avait pas besoin
d’incitations) et surtout de moyens
d’action (le nerf de la guerre…) de Louis
Rwagasore » [Monarque du Burundi à
l’époque].11
Notons que l’influence
politique de F. Rukeba, en tant que dépositaire de
l’autorité « légitime » de
Musinga [celui-ci était mort en exil après avoir
été déchu par l’administration
coloniale belge], dépassait le cercle politique au
Rwanda et au Burundi : F.
Rukeba représentait aussi la monarchie légale »
rwandaise dans toute la sous-région, en
particulier auprès des mouvements
indépendantistes à Kinshasa. Ceci aura des
conséquences dans la lutte armée des
exilés « monarchistes » après l’indépendance du
Rwanda.
Après le décès du roi
Rudahigwa en 1959 et l’intronisation de son
demi-frère Kigeli Ndahindurwa comme
nouveau monarque du Rwanda, la situation politique
du pays est devenue
explosive. Deux principaux partis politiques
représentaient les deux courants
idéologiques du moment : L’Union
Nationale
Rwandaise (UNAR) regroupait tous les royalistes »
conservateurs, tandis que le Parti
du
Mouvement de l’Emancipation
des
Bahutu (PARMEHUTU) réunissait tous ceux qui revendiquaient le changement politique. Suite à une agression de
la part des « royalistes » contre un sous-chef
Hutu, « les groupes de Hutu attaquèrent
des notables Tutsi et ceux-ci répliquèrent par de
nouvelles violences.
Plusieurs centaines de personnes furent tuées
avant que l’administration belge
ne parvienne à rétablir l’ordre (…) ».12
III. L'implication directe de la Belgique
Très vite, la Belgique
changea le fusil d’épaule : avant elle avait
soutenu l’élite de la monarchie
des Tutsi, désormais, elle sera l’alliée des Hutu !
Pour mieux comprendre le
contexte dans lequel se sont déroulés les
événements, voici la présentation de
la situation au Rwanda, en date du 20 novembre
1959, de la part du Colonel G.
Logiest, futur Résident Spécial puis Ambassadeur
extraordinaire et
plénipotentiaire de la Belgique à Kigali :
« 1. Situation
générale13
Un calme apparent règne
actuellement au Rwanda, grâce à l'intervention de
la Force Publique sur le plan
opérationnel et à l'occupation militaire.
Il n'y a pratiquement plus
d'incendies de huttes. Les groupes armés quelles
que soient leurs motivations,
ont été dispersés. Les assassinats politiques ont,
pour le moment, pris fin.
L'œuvre de pacification du pays se poursuit dans
des conditions difficiles. En
réalité, les populations restent profondément
inquiètes.
Les Leaders politiques
démocrates se sentent menacés. Ils n'osent pas
circuler librement dans le pays.
Certains d'entre eux ont quitté leur résidence
pour se mettre à l'abri, sous la
protection des autorités de la Tutelle.
De nombreux chefs et
sous-chefs ont abandonné leur commandement sous la
pression ou l'action
menaçante de leurs administrés. Le cadre politique
est affaibli. Des rancunes
et des haines animent les chefs et les sous-chefs
qui ont perdu leurs biens.
C'est également le cas de sept mille réfugiés
réunis à Nyamata dans le
Bugesera.
L'entourage du Mwami est en
grande partie dispersé. Certains ont pris la
fuite. D'autres sont partis à
l'étranger. D'autres encore sont arrêtés pour
faits infractionnels ou mis en
résidence surveillée.
Le Mwami, lui-même, se refuse
jusqu'à présent à toute collaboration. Il ne veut
pas venir s'installer à
Kigali, alors qu'il avait marqué son accord à
cette formule, la seule pratique.
Il a refusé également de se constituer un
entourage réellement représentatif
des mouvements et tendances d'opinion prévalant
actuellement dans le pays. Il
veut circuler au Rwanda, sous prétexte de
s'informer mais probablement afin de
rétablir l'ordre ancien en exploitant la mystique
dont sa personne est entourée.
Il a voulu se constituer une
armée privée au début des troubles, afin de
rétablir l'ordre ancien, lui-même,
en quarante-huit heures, comme il s'en était porté
garant. Ce prétendu
rétablissement de l'ordre avait, sans l'accord des
autorités, reçu un commencement
d'exécution. Il consistait en fait dans la
liquidation des leaders et des
populations hutu.
Sans préjuger de l'attitude
du Mwami, il semble que les ordres de liquidation
des leaders démocrates ont
été donnés à l'ibwami (résidence du Mwami), par
les principaux membres de son
entourage.
Certains membres bahutu ont
été conduits à l'ibwami. Ils y ont été détenus,
frappés, interrogés. Ils ont
signé des aveux qui leur ont été arrachés, sans
que lecture de leurs
déclarations leur soit donnée. Il est manifeste
que le Mwami et les chefs de
l'UNAR n'ont rien appris après les flambées de
colère populaire qui ont
parcouru le pays. Ils veulent le rétablissement
pur et simple de l'ordre
ancien, le retour au statu quo ante. Pour eux, les
mouvements populaires
doivent être écrasés, leurs leaders arrêtés et
condamnés, les chefs et
sous-chefs, chassés de leur commandement, rétablis
dans ceux-ci par
l'intervention de la Force Publique.
L'UNAR est le seul parti
politique valable. Ceux qui n'en font pas partie
sont des « Aprosoma », des
ennemis du Mwami et du Ruanda.
La prise de conscience des
masses Hutu est par contre en plein développement.
Celles-ci ne veulent plus
des séquelles du régime féodal qu'elles abhorrent.
Ce phénomène est perceptible
surtout dans les régions où les Bahutu sont
organisés (…).
Le parti UNAR et ses membres
activistes sont contre toute collaboration. Ils
sont contre l'émancipation des
masses, contre la coexistence de plusieurs partis,
contre la réforme politique,
contre les missions et l'action de celles-ci en
faveur des masses, contre
l'administration belge. Toutes les tentatives de
négociation avec le Mwami et
son entourage, qui est l'UNAR elle-même, ont
échoué.
2. But à atteindre
Notre but final doit être
l'application loyale de la politique définie dans
la Déclaration
Gouvernementale du 10 novembre, c'est-à-dire la
mise en place d'institutions
réellement démocratiques. Pour y arriver, il faut
permettre au peuple
d'exprimer librement ses aspirations. Le but
immédiat doit donc être de créer
dans les mois à venir un climat politique sain
permettant le déroulement normal
: de la période préélectorale ; des élections ; de la mise en place des
nouvelles institutions ».
Finalement,
le courant de l’idéologie populaire des Hutu
renversa la monarchie :
Le Parmehutu remporta
facilement les premières élections qui se
déroulèrent en 1960 et en 1961. (…)
Ces événements constituaient « la révolution hutu
».14
Contrairement aux idées
reçues, les partis politiques UNAR et PARMEHUTU ne
représentaient pas « deux
ethnies » ! Au sein du peuple rwandais, il y avait
- et il y a toujours - des
citoyens qui revendiquent l’identité « hutu » tout
en étant favorable à la
monarchie. En même temps, dans les années 1950 et
aujourd’hui, il existe des
Rwandais qui revendiquent l’identité « tutsi »
tout en étant « républicains » !
De mon point de vue, comme je
l’ai déjà développé dans ma thèse de Doctorat « La compulsion de répétition dans les violences collectives » et
dans l’ouvrage « Rwanda
: crise identitaire
et violence collective »,15
les termes « Hutu »
et « Tutsi » désignent avant tout deux classes
sociales dans lesquelles se
dégagent divers courants idéologiques selon les
intérêts politiques du moment.
1©
SEBUNUMA D., Rwanda : Crimes d'honneur et influences régionales,
Éditions
Umusozo,Issy-les-Moulineaux, 2012.
2BRAGARD
L., article « Vers l’indépendance du
Ruanda-Urundi, Les problème existentiels
», in Dossiers
de l’Action Sociale
Catholique, N°8 - octobre 1959.
3Ibid.., p. 16.
4Ibid.
5Ibid.
6Ibid., p. 21.
7Ibid.
8DRESSE P., Le
Ruanda d’aujourd’hui,Charles Dessart, Bruxelles, 1940. p. 38.
9Ibid.
10HARROY
J.-P., RWANDA
De la féodalité à la
démocratie 1955 - 1962, Bruxelles,
Hayez, 1984, p. 273..
11Ibid.
12HUMAN
RIGHTS WATCH (sous la direction de A.
Des Forges), Aucun témoin ne doit survivre
- Le génocide au Rwanda,
op. cit.,
ibid.
13LOGIEST G., Mission
au Rwanda Un Blanc dans la bagarre
Tutsi-Hutu, Bruxelles, Didier
Hatier, 1988, pp. 62 - 65, In DELFORGE
J., Le
Rwanda tel qu'ils l'ont vu, op.
cit.,
pp.
276 - 279.
14HUMAN
RIGHTS WATCH (sous la direction de A.
Des Forges), Aucun témoin ne doit survivre
- Le génocide au Rwanda,
op. cit.
15SEBUNUMA D., La
compulsion de
répétition
dans les
violences
collectives, thèse
de Doctorat
soutenue le 25
février 2011 à
l'Université
Paris Diderot
- Paris7,
publiée à
l'Université
Lille3,
Atelier
National de
Reproduction
des Thèses,
2012 ;
puis aux
Éditions
Umusozo,
Paris, 2013.
Déogratias
SEBUNUMA
Psychologue
clinicien - Auteur
Titulaire
du Doctorat de
«Recherche
en psychopathologie
fondamentale et
psychanalyse»
de répétition dans les violences collectives ![]() |
crise
identitaire
et violence
collective
les EDITIONS
UMUSOZO